Deltaplane ou aile delta, découvrez le vol tandem ou baptème en PACA

Le vol en deltaplane:

Le principe est relativement simple : de part sa forme même de delta, l’aile est autostable lorsque qu’elle vole.

Le pilotage « pendulaire » se fait donc avec peu d’effort.

Le pilote est allongé en toute sécurité dans un harnais intégral qui est lui même fixé sur la structure solide de l’aile. La barre de commande le « trapèze » avec ses deux montants et sa barre de contrôle permet au pilote par l’effort de ses bras de se décaler sur les côtés et d’avant en arrière ce qui engendre un léger vrillage de l’aile suffisant pour induire un virage ou une accélération.

Sur l’évolution « rigide » du deltaplane, le pilotage se fait avec encore moins d’effort grâce aux ailerons intégrés à l’aile.


Les règles de décollage:

Ce sont celles qui régissent les principes du vol libre. Aussi, quel que soit le type d’aile utilisé le décollage et l’atterrissage se font à pied, en portant l’aéronef léger.

Le décollage le plus courant avec un deltaplane s’effectue depuis un point situé en hauteur, une simple colline ou une dune pouvant suffire à vous faire grimper rapidement dans les airs. Certains sites sont équipés d’une rampe facilitant la manœuvre du décollage. Tout naturellement, plus l’inclinaison de la pente ou de la rampe est importante, moins le pilote devra courir pour se lancer.

Le deltaplane peut également se pratiquer en plaine, le décollage étant alors effectué grâce à un treuil spécialement conçu. Il est également possible de décoller depuis une falaise, de se faire tracter par un avion léger ou encore de se faire larguer depuis une montgolfière.

Vous l’aurez compris, le deltaplane offre de nombreuses possibilités de pratique et de sensations à la seule condition d’en maîtriser sa pratique, sinon nous vous conseillons vivement en vol en tandem pour en découvrir les plaisirs.


Un peu d’histoire …

C’est à la fin des années 50 que l’ingénieur Francis Rogallo travaille sur une aile destinée à équiper les capsules spatiales pour la rentrée dans l’atmosphère. Ses travaux débouchent sur une aile en toile souple triangulaire. Les premiers tests sont concluants mais le projet n’est pas retenu.

Par la suite, on pensera à utiliser cette aile pour s’élancer d’une hauteur.

Ce n’est que dans les années 60 que des pionniers passablement téméraires utilisèrent cette invention pour rejoindre et imiter les oiseaux et qu’apparurent des ailes delta de plus en plus opérationnelles et finies.

Eternel besoin de liberté, c’est le 4 juillet 1969 que Bill Benett démarra à skis tiré par un canot à moteur avant de se détacher et de partir survoler la statue de la Liberté !

Dans les années 1990, les progrès des matériaux (alliages de métaux, composites, plastiques et fibre de verre ou de carbone) ont permis la fabrication de deltaplanes d’abord sans mât ni haubans, puis enfin à ailes rigides.

Aujourd’hui, le matériel est devenu très fiable, tant au point de vue de la stabilité en vol que de la solidité, il peut maintenant résister à des accélérations jusqu’à 6 fois le poids du pilote. L’emploi d’un parachute de secours, d’instruments de vol et surtout un enseignement et un encadrement des débutants ont fait de ce sport, l’activité la plus mature du vol libre.

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